Je me surprends parfois... (souvent)... à rêver d'une soirée/nuit, seule... en célibataire...
Sans l'amoureux, je pourrais me reposer, faire mes trucs de fille, prendre du temps pour moi et rien que pour moi.
Alors quand il projette de sortir entre "couilles" ou qu'il doit partir en déplacement pour le travail (heureusement, ça n'arrive pas souvent), je jubile.
Oui, je jubile. Soyons honnête.
Je me fais une joie de ce silence et de cette liberté éphémère.
Je me dis qu'il faut que je réfléchisse à mes envies pour cette soirée spéciale.
J'imagine que cette soirée doit être tout ce qu'elle n'est pas d'habitude.
Au début, je fais l'autruche.
Je clame haut et fort, à qui veut l'entendre, que "ce soir, je suis célibataire!"
Que c'est LE soir où je dors en travers du lit.
Ou je mange tous les cookies qu'il me plaira (tiens, d'ailleurs je vais le manger celui là, il a beaucoup trop de grosses pépites de chocolat pour le laisser dans le paquet)
Ou je me fait ma manucure et m'en fiche que la couleur ne plaise pas ou que ça sent le dissolvant dans tout l'appartement.
Ou je prends soin de moi pour faire masques, gommage et cie, sans qu'une petite tête passe par la porte de la salle de bains pour me demandé ce que je fais et pourquoi et combien de temps ça dure...
Et puis la journée est terminée.
Dans ma voiture, sur le chemin du retour, je m'aperçois que je n'ai pas eu 10min pour réfléchir à tout ça.
Puisque je bouchonne, j'en profite... Pour appeler mon homme (l'idée de ne pas le retrouver en rentrant commence à devenir moins sexy).
Mince, je ne sais toujours pas ce que je vais manger ce soir? Ah! Il reste des pâtes. Bon, des carbonara ce sera très bien. Oh puis, un paquet de cookies pour noyer ma solitude...
Je rentre.
J'attends.
C'est trop calme.
Je n'ai envie de rien.
Je m'ennuie.
Je ne trouve ni l'énergie, ni l'envie de faire autre chose que de regarder "Maison à vendre" en me goinfrant de cookies.
J'ai oublié le son de sa voix (comment ça j'exagère?).
Je parle à la télé.
Et maintenant, j'ai mal au coeur. (j'ai mangé trop de cookies).
J'ai du mal à m'endormir.
J'ai froid dans ce grand lit.
Résultat:
Je vais être encore plus fatiguée demain.
J'aurai chopé la crève.
Et une crise de foie.
Très sympa ce post, et c'est marrant, je fonctionne un peu comme ça aussi. MDR pour le dissolvant, moi aussi il râle. N'empêche, on est jamais mieux qu'à partager à deux dans son cocon. =)
RépondreSupprimerJe ne vais pas te dire le contraire.
SupprimerJe préfère même qu'il m'énerve plutôt qu'il ne sois pas là...
On est quand un peu sado sur les bords !
C'est marrant je me reconnais bien là dedans ^^
RépondreSupprimerQuand Chéri n'est pas là, je projette plein de choses.. & finalement je n'en fais pas la moitié et j'ai le bourdon, la maison est trop silencieuse en plus !
:-)))
Et oui... On est coincé, obligé de les supporter puisqu'on ne supporte pas leur absence...
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